« L’affaire Assange au regard du droit : 14 ans de persécution judiciaire »
Conférence le 16 mai à Paris (19h. Salle Olympe de Gouges, Paris 11ème, métro Père Lachaise)
Les États-Unis ont attendu le dernier moment pour fournir les « garanties » demandées par la Haute Cour britannique à l’issue des audiences des 20-21 février, en transmettant une note diplomatique de deux pages en fin d’après-midi le 16 avril (date limite fixée).
Washington refuse de garantir que Julian Assange pourra bénéficier du premier amendement de la Constitution états-unienne (qui protège la liberté d’expression). Le document émanant de l’ambassade US à Londres assure par contre que le fondateur de WikiLeaks ne sera pas exposé à la peine de mort.
Les États-Unis se montrent sournoisement ambigus en refusant de garantir à Julian Assange la protection du premier amendement tout en disant qu’il pourra « chercher à invoquer » celui-ci auprès du tribunal, une fois extradé.
Stella Assange n’est évidemment pas satisfaite par ces fourberies rhétoriques et demande que l’administration Biden abandonne purement et simplement les poursuites.
La conférence aura donc lieu quelques jours avant l’audience cruciale du 20 mai à Londres qui tranchera quant à la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni. Ce sera donc aussi un rassemblement de soutien, l’extradition vers les États-Unis étant une menace réelle et imminente en cas de réponse négative de la Haute Cour britannique.
Les intervenants d’ores et déjà confirmés :
• Christophe Marchand (avocat pénaliste représentant Julian Assange devant la Cour européenne des droits de l’homme) ;
• Deepa Driver (observatrice juridique et universitaire dans le domaine de la réglementation financière et de la responsabilité des entreprises et des États) ;
• William Bourdon (avocat pénaliste spécialisé dans le droit des médias et la défense des lanceurs d’alerte).
Organisation et partenaires : Comité de soutien Assange, Le Vent Se Lève, LDH, L’Humanité, Anticor, Blast, Les Amis du Monde diplomatique, Fédération internationale des journalistes, SNJ, SNJ-CGT, Acrimed, Là-bas si j’y suis, Les Mutins de Pangée, Mouvement de la paix, Centre mosellan des droits de l’homme.