Deux Videos instructives Interviews de Gaël Giraud
Interview sur France Inter
Il démolit les idées communément véhiculées par les économistes orthodoxes et martelées par les medias dominants entre autres
• L’insoutenabilité de la dépense publique est un postulat politique
• Les banques sont bien plus endettées que les états et on n’en parle pas
• C’est l’explosion de la dette privée qui entraine toujours les crises financières
• Les modèles sans monnaie de la théorie néolibérale dominante ne sont pas pertinents
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Il aborde des solutions possibles pour surmonter la crise actuelle
• Le mantra de la croissance du Pib doit être abandonné
• L’état doit favorisez l’investissement dans des secteurs comme la transition écologique secteur crucial pour assurer le bien-être des générations futures
• Endetter l’état auprès des Français plutôt que sur les marchés (encore que non nécessaire au vu les taux d’intérêt en vigueur en ce moment. Mais on est toujours à la merci de retournements)
• Lutter contre le fossé qui s’élargit en Europe entre pays du nord et pays du sud (dont la France fait partie) Monnaie unique et monnaie commune. Que devient la dette dans le cas d’un retour à un Euro « national »
• G Giraud insiste sur le fait que le complexe Français vis-à-vis de l’Allemagne n’a pas lieu d’être.
gael-giraud-l-euro-monnaie-unique-ne-marche-pas-bien-mais-en-sortir-c-est-un-suicide
Interwiev dans Marianne
• Les derniers stress test des banques Françaises sont-ils aussi peu sérieux que les précédents de 2010. Elles sont encore truffées d’actifs pourris.
• Le ratio fond propres dans leurs bilans sont inférieurs à 3% autant dire qu’à la prochaine crise elles seront en faillite
• Le système très particulier de banques Universelle n’existe qu’en France et pour cause : l’état garantissant les dépôts il est obligé d’intervenir en cas de faillite causée par des opérations douteuses de celles-ci sur les marchés.
• France et Allemagne ont enterré en douce un projet de séparation bancaire pour éviter des faillites de leurs banques qui ont prêté à tort et à travers (à la Gréce par exemple)
• Les allers retours entre administration des finances de Bercy et la haute administration des banques privées (pantouflage) explique l’inaction de l’état et son acceptation ses dictats des bauquiers.
• Action possibles de la BCE pourrait être bénéfique à certaines conditions
• Nationaliser les banques : au prochain crack elles ne vaudront plus rien ce sera le moment de les opérer mais ce sera douloureux.